Mohammed Jarmak, alias Jares, est un ingénieur de 29 ans le jour et un DJ et producteur de musique la nuit. Originaire du Liban, il s'est installé à Montréal il y a dix ans. Jares est connu pour exceller dans les sous-genres de la techno mélodique et du house progressif.

“J’ai un son assez sombre, assez émotionnelle et assez entraînant. C’est les trois mots qui décrivent le mieux ma musique,” a-t-il-dit.

Même s'il ne venait peut-être pas d'un milieu très musical, Jares a toujours été intéressé par la musique et a écouté beaucoup de genres différents en grandissant. Il y a dix ans, lorsqu'il est venu étudier à Montréal, il est allé à son premier rave et cela a changé sa vie. Il a commencé a s'intéresser encore plus à la musique et a commencé à mixer pour le plaisir pour la radio de son université : PolyRad, où il a mixé pendant quatre ans. A cette époque, il mixait également dans des soirées universitaires.

Ce n'est que des années plus tard qu'il a commencé à se lancer dans la production musicale, installant le logiciel de musique Ableton en 2018, sans toutefois prendre le tout trop au sérieux.

J’ai commencé à créer de la musique parce que je voulais être la personne de l’autre côté qui créeait de la musique pour aider les gens avec leurs journées, avec leur vibe ou n’importe quel autre sentiment qu’ils voulaient ressentir,” a dit Jares.

Alors qu'il avait déjà appris les bases de la production musicale, ce n'est qu'en 2020 qu'il a commencé à la prendre plus au sérieux. Avec la COVID-19 mettant tout le monde en quarantaine, Jares avait plus de temps et a consacré une grande partie de son temps à produire de la musique.

“je peux même pas imaginer comment ma quarantaine aurait pu être si j’avais pas commencé la production de musique. J’avais tellement de choses qui se passait dans ma vie personnelle qu’il fallait trouver une façon pour sortir tout ça et la musique en était une, et c’était la meilleure,” a dit Jares.

Sa carrière musicale a vraiment commencé à prendre de l’ampleur après cela, publiant de nombreuses chansons en ligne et mixant pour différents clubs et événements tout en étant ingénieur pendant la journée. Son travail de jour ne l'empêche pas de se concentrer sur sa carrière musicale puisqu'il consacre environ 25 heures par semaine à sa passion. Son travail acharné et son amour pour la musique l'ont amené à jouer dans certains des endroits les plus branchés de Montréal, comme le Stereobar, qui, selon lui, a été l'une des meilleures soirées de sa vie.

“Juste avoir la chance d’être là-bas, d’écrire ma propre histoire avec ma musique et de jouer des sons originaux aussi c’était juste incroyable. Franchement, j’aurais jamais cru qu’un jour ça aurait été possible et je suis vraiment très reconnaissant à tout les gens qui m’ont supporté pour pouvoir m’y rendre,” a dit Jares.

Quelque chose d'important pour Jares est qu'il est possible de profiter de la musique électronique sans consommer de drogue. Alors qu'il pense que les gens sont libres de faire ce qu'ils veulent, il croit que les gens associent souvent la musique électronique à la consommation de drogue, mais tient à rappeler à tous qu'il est toujours possible de vibrer avec la musique sans être sous l’influence.

Il faut pas croire que la drogue est une barrière entre toi et la musique électronique. Si t’as envie de t’introduire à la musique électronique, vas-y à n’importe quel soirée, essaie de pas avoir d’attentes, amuses-toi et défoules-toi,” a dit Jares.

Fait divers sur Jares : Lorsqu’il était plus jeune, Jares jouait au Ping Pong compétitivement.